De la part de Long, à Da Nang
Je viens de recevoir ce mail. Tous les ans l’association Passerelles Numériques recrute 45 jeunes à Da Nang parmi les plus pauvres de toute la région, pour les sortir définitivement de la pauvreté, en leur fournissant formation et employabilité dans le secteur de la tech.
Les coûts complets de prise en charge d’un étudiant (sélection, formation, logement, santé, frais de vie, accompagnement vers l’emploi…) s’élèvent en moyenne à 3000 € par an.
En 2020 pour parer à l’urgence de la crise sanitaire, nous avons reçu par anticipation certains dons qui étaient prévus pour 2021. Nous sommes empreints de gratitude pour ces généreux mécènes, qui nous ont ainsi permis de passer le cap, mais maintenant il nous faut redoubler d’effort pour combler notre budget 2021 !
Nous lançons la campagne de collecte IFI. Si vous y êtes soumis, grâce à la loi TEPA vous pouvez soutenir le projet humanitaire de votre choix en faisant un don à une Fondation reconnue d’utilité publique, dont 75 % peut être déduit de votre IFI (déduction limitée à 50k€).
Est-ce que vous connaissez 3 personnes qui pourraient connaître 1 personne qui pourrait donner ?
“Je m’appelle Nguyen Dinh Long, j’ai 21 ans, je suis étudiant en 2ème année chez Passerelles numériques Vietnam. Je me souviendrai toute ma vie du jour où j’ai reçu l’appel de la responsable sélection de Passerelles numériques. J’ai compris que ma vie et celle de ma famille allaient enfin changer.
Je viens d’une province très pauvre au nord de Danang. Ma mère tient une petite épicerie qui ne génère qu’un très faible revenu, nous permettant seulement de survivre et sûrement pas de financer mon rêve d’études supérieures.
Passerelles numériques m’ouvre la voie vers un avenir meilleur avec un emploi stable et décent. Il est vrai que ces études exigent persévérance et travail mais je reste très motivé car c’est mon unique chance de m’en sortir.
Quand la crise du Covid-19 est arrivée et que notre centre a dû fermer ses portes en février 2020, je dois vous avouer que j’étais paniqué. Je me suis dit que mes études étaient terminées, et la chance de m’en sortir envolée.
Mais ce sentiment a été très vite balayé car les équipes de PN ont fait un travail extraordinaire pour que je puisse continuer à étudier à distance dans ma famille. Maintenant tout est revenu à la normale, ou presque.
Ce semestre, j’ai même réussi à être premier de ma promotion et j’ai trouvé un stage dans une grande entreprise numérique à Danang.
Je sais que si je peux faire cette formation, c’est grâce au soutien de donateurs du monde entier, notamment en France. Je me rends bien compte que sans cette chaîne de solidarité, je n’aurais pas cette chance de m’en sortir.
Un immense merci à vous tous qui nous soutenez, en espérant que vous pourrez continuer à le faire pour les nouvelles générations de PN.”